Écho d’une âme éteinte
- Dessin (65 x 50 cm)
- Fusain
- 2025
Écho d’une âme éteinte (50 x 65 cm, fusain)
Cette œuvre, réalisée au fusain, est empreinte d’une sombre mélancolie. Elle capture l’errance d’une âme qui vacille entre beauté et tragédie, entre lumière et obscurité.
Le poème qui l’accompagne évoque une tristesse silencieuse, avançant à pas feutrés, étouffant ce qui jadis brûlait en elle. L’âme éteinte, privée de souffle, semble écouter une sirène en plainte, dont le chant devient le reflet de sa propre détresse. Les brises se sont envolées, emportant avec elles l’espoir d’un renouveau.
Puis vient l’image de la femme, majestueuse et maudite à la fois. Sa beauté, loin d’être un simple éclat, porte en elle une malédiction ancestrale, celle d’un destin souvent dicté par les regards et les désirs d’autrui. À travers les âges, elle est devenue l’origine de drames innombrables, victime et muse d’histoires où elle se débat contre les jugements qui pèsent sur elle.
L’évocation de Pâris, juge des dieux, ancre l’œuvre dans la mythologie et rappelle combien la beauté peut être un fardeau autant qu’un pouvoir. Fasciné, perdu face à ce qu’il devait décider, il en perdit lui-même son âme, soulignant ainsi l’ambivalence de ce qui est admiré et désiré.
Le fusain, par son intensité et sa texture brute, donne à cette œuvre (50 x 65 cm) une profondeur saisissante. Les ombres s’étendent, enveloppant la figure d’un voile d’émotions inexprimées, tandis que la lumière, fragile, tente d’émerger. Ce contraste renforce la sensation d’un écho lointain, celui d’une âme qui, bien que souffrante, continue de résonner.
Ainsi, Écho d’une âme éteinte n’est pas qu’une simple représentation : c’est une plainte universelle, une empreinte du passé et du présent, un dialogue entre l’obscurité et la beauté, où l’âme, même éteinte, murmure encore.
- Technique : Dessin (Fusain)
- Année de réalisation : 2025
- Hauteur : 65 cm
- Largeur : 50 cm
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